Nous avions laissé nos quilteuses paresser sur un banc de jardin dans le parc du musée Norman Rockwell qu'elles découvrent avec ravissement et émotion en ce matin printanier.
mais marchons sur les traces des silhouettes dessinées par le peintre pour la visite !..
Né en 1894 à New-York, dès son enfance, Norman Rockwell souhaite devenir illustrateur.
Sa première couverture pour le Saturday Evening Post est publiée alors qu'il n'est âgé que de 16 ans - plus de 300 couvertures du Post suivront. Il s'installe avec sa famille à Stockbridge, Massachusetts en 1953.
Illustrateur, mais aussi peintre, il crée une série de tableaux sur le thème des quatre libertés de Roosevelt, et exprime dans ses oeuvres ses préoccupations les plus profondes telles le mouvement pour les droits civiques et la guerre contre la pauvreté.
Il meurt paisiblement à Stockbridge en 1978.
Dans le parc, les personnages du peintre-illustrateur côtoient les sculptures de son fils - le même humour se retrouve dans leurs créations.
A quelques miles de Stockbridge se trouve la petite ville de Pittsfield où nous faisons halte au Hancock Shaker Village, un éco-musée retraçant la vie communautaire des Shakers, surnommés ainsi à cause des tremblements et tournoiements dont ils étaient saisis pendant les services religieux. Les principes de leur religion reposaient sur le célibat, la vie en communauté et la confession des péchés. Il reste quelques Shakers vivant aujourd'hui à Sabbathday Lake dans le Maine.
Dimanche, il fait un temps splendide et les familles ont envahi le parc.
Fondée en 1783, la communauté de Hancock fut la troisième des 19 communautés installées aux Etats-Unis. Elles consistaient en de vastes fermes prospères, qui progressivement, avec la révolution industrielle et la diminution de la population Shaker, se sont éteintes.
La ferme ronde en pierre, une laiterie de conception unique possédait 52 vaches laitières - des wagons entraient au niveau supérieur déchargeant le foin dans le fénil central, les vaches se trouvaient au rez-de-chaussée ; le fumier récupéré dans la cave servait d'engrais.
L'intérieur des bâtiments et ateliers reflète la vie austère de ces communautés ; leur artisanat est surtout connu pour ce mobilier sobre et rustique - chaises, tables, lits -
et ces boites ovales en bois faites à la main.
Quelques éléments en patchwork retiennent notre attention.
Que de bons souvenirs avec ce musée Norman Rockwell !
RépondreSupprimerEt le village Shacker aussi ...
Quelqu'un, comme moi il y a quelques années, a-t'il craqué pour une boite ovale à rapporter dans ses bagages ? Encombrant, mais un si bel objet !
En tout cas, le temps printanier à ce qu'on peut voir a fait partie du voyage.
Votre voyage à toutes est de plus en plus formidable - quelle chance vous avez Mesdames.
RépondreSupprimerBien reçu la carte postale - Elle m'a fait très plaisir. Merci beaucoup.
Maintenant, vous allez vers Shelbourne, encore un endroit intéressant à visiter.
Bien évidemment, deux d'entre nous se sont offert une boite Shaker ; curieusement, pas de pin-cushions -déception cruelle pour nos amies qui en avaient beaucoup entendu parler !
RépondreSupprimerJ'ai moi aussi craqué il y a quelques années pour une boite à couture dont je ne me lasse pas. La qualité du travail du bois est extraordinaire. Quand à Norman Rockwell, je collectionne les livres le concernant depuis notre passage au musée.
RépondreSupprimerBises
Anne
Je viens de découvrir et de faire le "tour" de votre fabuleux voyage.. Un véritable plaisir de vous suivre de loin..
RépondreSupprimerContinuez à vous éclater et à nous faire partager tout çà..
Avec toute mon amitié, et une bise plus particulièrement à Martine et Andrée que je connais bien.