21 janvier 2010

Roissy CDG-Tokyo Narita : le début d'un extraordinaire périple

Mardi 19 - Mercredi 20 Janvier 2010

Rendez-vous à l’aéroport Roissy CDG à 15h45. Décollage prévu à 18h05 pour Tokyo Narita.

Après une nuit en vol et un atterrissage mouvementé, nous foulons le sol de la « capitale du levant ». Il est 14 heures à Tokyo. Soleil et douceur quasi-printanière nous attendent, sans oublier notre guide Tomo (nom qui signifie sagesse dans la langue japonaise).

Une fois les formalités réglées et les bagages chargés, Tomo nous entraîne dans un tour commenté de la ville.

Située sur les rives de la Sumida, près de la baie de Tokyo, la capitale du Japon était, à l’origine, un petit village de pêcheurs nommé Edo qui devint, en 1590, le centre d’où s’exerçait le pouvoir du Shogun. Edo s’élevait autour d’un château (Edo-jo) situé à l’emplacement de l’actuel palais impérial.

En 1603, Edo remplace Kyoto comme capitale impériale. Au 18e siècle, elle est déjà la plus grande ville du monde. Dans la Shitamachi (ville basse), marchands et artisans servaient l’élite intellectuelle et politique de la Yamanote (ville haute).

Rebaptisée Tokyo et promue au rang de capitale en 1868, la ville dévastée en 1923 par un grand séisme, puis par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, est devenue une métropole ultramoderne de plus de 8 millions d’habitants en perpétuel mouvement.

Il est facile de s’y déplacer. La ligne Yamanote JR fait le tour de la cité, tandis que les lignes de métro sillonnent le centre. Par contre, il est parfois difficile de trouver une habitation par son adresse (absence presque totale de noms de rues et numérotation complexe des bâtiments).

Nous nous arrêtons dans le quartier ouest de Shinjuku.

Il doit son nom « la nouvelle auberge » aux tavernes qui y surgirent à la fin du 17e siècle lorsqu’il devint le relais de poste le plus proche d’Edo.

La bourgade se développa et hébergea un quartier de plaisirs clandestin.





Le quartier compte aujourd’hui de nombreux gratte-ciel de bureaux.
Le plus impressionnant est l’hôtel de ville de l’architecte Tange Kenzo inspiré des cathédrales gothiques.

Ce bâtiment de 48 étages (243 mètres) est surnommé la « Tour des impôts » en raison de son coût exorbitant d’un milliard de dollars.






Après avoir montré patte blanche aux services de sécurité, nous montons (en ascenseur ultra-rapide) jusqu’à l’observatoire pour une vue panoramique sur le tissu urbain d’une incroyable densité.





Par temps clair, il est possible de voir le Mont Fuji et la baie de Tokyo.
























Départ ensuite pour notre hôtel situé à deux pas du Tokyo Dome (SUIDOBASHI GRAND HOTEL), installation dans nos chambres et dîner dans un restaurant traditionnel.














C’est notre première prise de contact avec l’étiquette japonaise.





Au Japon, les coutumes liées aux repas sont régies par de nombreuses règles très strictes. La première d’entre elles consiste à retirer ses chaussures pour s’assoir de façon traditionnelle.

Pas de tables, ni de chaises à l’occidentale, mais le traditionnel zashiki, estrade de bois recouverte de tatamis et la table basse autour de laquelle nous nous installons sur des coussins (zabuton). Notre zashiki possédait un espace aménagé sous la table basse pour les jambes des convives.

En début de repas, on nous offre l’oshibori (petite serviette de coton humidifiée et chaude) pour nettoyer nos mains (jamais le visage ou le cou). Il doit ensuite être déposé sur la table et utilisé avec discrétion pour s’essuyer les doigts.

Parallèles au bord de la table, les hashi (baguettes japonaises avec une extrémité pointue). On ne doit jamais piquer la nourriture avec l’une d’elles, ni faire passer directement la nourriture du bol à la bouche, ni les utiliser pour désigner quelque chose ou quelqu’un ou bien encore prendre ou pousser un objet sur la table.




Deux gestes associés à des rites funéraires doivent également être évités : passer un aliment de baguette à baguette et planter ces dernières dans le riz. Lorsqu’elles ne sont pas utilisées, elles doivent être posées côte à côte (jamais croisées) sur le repose-baguettes ou sur le plat le plus bas, parallèlement au rebord de la table.
Plusieurs plats nous sont amenés simultanément ainsi que du saké chaud. La température de la nourriture étant censée réguler celle du corps, thé et saké sont consommés chaud l’hiver et froid l’été. Mentionné dans les rites du Shinto comme le nectar des dieux, le saké (vin de riz) est aussi ancien au Japon que la culture du riz.

La cuisine japonaise est un régal pour les yeux. Les mets sont joliment disposés sur des plateaux de laque et dans des bols de porcelaine. Le riz japonais, légèrement collant et épais, est toujours servi dans un bol séparé.

Un repas typique, comme celui qui nous a été servi, peut comporter jusqu’à 20 plats composés de produits saisonniers dont la décoration délicate s’harmonise avec la saison.

Le tofu, fromage richement protéiné à base de germes de soja, est présent dans de nombreux plats.

Les desserts sont le plus souvent absents des repas japonais. Les wagashi (confiseries fines) sont traditionnellement associées à la cérémonie du thé et destinées à être servies avant celui-ci (gâteaux à base de purée de haricots blancs ou rouges, gâteaux de patates douces parfumés à la cannelle).

Anne.
(photos : Dominique et Anne)

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Les premières impressions en direct :
Premier tour de ville hier en compagnie de notre guide japonais TOMO (qui veut dire Sagesse) une fois sortis de l'aéroport. Sortie très rapide, sans problèmes particuliers. Un temps printanier: 16° et un beau soleil. Nous avons repéré les principaux quartiers de Tokyo que nous aurons l'occasion d'explorer dans les jours et les soirées qui viennent.
Vue panoramique sur la ville depuis le dernier étage de la mairie à 202 mètres de hauteur.

Installation à l'hôtel. Les chambres sont à mon format. Côté lit, dans le sens de la largeur, nous pouvons en mettre 3 comme moi. Il n'en va pas de même dans le sens de la longueur. Chantal et Dominique se mettent au yoga en accéléré pour caser leurs longues jambes bien nécessaires pour parcourir le Tokyo Dome de long en large.
Découverte hier soir de la cuisine japonaise après avoir soigneusement respecté le rituel de la pose de chaussures. J'oublie de préciser que j'ai réussi à perdre le groupe, mais j'ai trouvé une stratégie et ensuite c'est Philippe qui s'est perdu pour me retrouver. Repas sur le sol en Zazen. Dur dur pour certaines de se relever.

A côté de nous un groupe conséquent de japonais (dans le style Yakusa) qui nous ont apporté la preuve que les Japonais ont le sens de la fête et peuvent à certaines occasions se désinhiber. Petite précision: c'était la fin de la fête du Nouvel An japonais et les employés d'une entreprise ont l'habitude de se retrouver à l'extérieur pour fêter cela ensemble.
Nous découvrons une cuisine japonaise inconnue en France, riche de saveurs et extrêmement variée.

Anne, Annick, et Chantal.

2 commentaires:

  1. martine1:18 PM

    Message pour Anne, ou Chantal.
    Si vous avez des difficultés à vous connecter, vous pouvez m'envoyer un mail, via Philippe - vous avez mes coordonnées.
    Profitez pleinement de l'expo -j'ai pu voir sur destinablog (!) qu'il y avait des boutiques dans le Tokyo dome et je pense que vous devez vous éclater...
    Anne, attention de ne pas te perdre. Vous avez un guide super? le célèbre "Tomo"- il connait les bonnes adresses de tissus et merceries japonaises...

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  2. Que vois-je entre leurs mains de nos amies, une carte en Japonais ?

    Eh bien j'espère que Philippe P. a configurer le GPS avec la carte de Tokyo pour les piétons en Français, comme il nous l'avait fait pour les USA.
    çà peut aider, n'est-ce pas les filles ?

    Bon nous attendons les aventures de nos Bécassines en goguette au Japon ...

    Kisu

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